L' ETROIT MOUSQUETAIRE
Architecte Gilles Montaubin
 | Voilier de croisière côtière transportable, de 7m90 au gabarit routier ( 2,55 m ). Sur une même coque, la voilure, les aménagements, le plan de pont ainsi que le plan anti-dérive peuvent varier en fonction du projet de navigation. La construction en CP-époxy permet ici de rester dans un devis de poids réaliste pour le transport routier. ( 1300 kg lège, ce qui fait réellement 2 tonnes à tracter ). Le gros 4x4 n'est pas nécessaire, un bon fourgon utilitaire est suffisant. Cette version a été conçue comme un "mini bateau de voyage" pour un couple: - Un bel espace à vivre à l' intérieur grâce au roof à teugue (hsb 1,75m). - 6 très grands coffres de rangement dans le cockpit spacieux (dont une soute pour stocker 2 vrais vélos). - Dériveur lesté avec une quille robuste pour explorer sans craintes les rivages inconnus (t.e. 70 cm dérive relevée). - Sécurité élevée avec le rapport de lest important (450 kg) et l'insubmersibilité assurée par une vingtaine de compartiments étanches. |

La structure est en place, les 12 cloisons en contre-paqué, l'étrave et les serres de bauquières
en Pin Rouge du Nord.
Sur le dessus, une lisse provisoire sert à bien régler les hauteurs,
tandis que les scarfs des bordés de flanc viennent d'être collés à plat.
A gauche, le moule mâle de la quille est en construction.
Il servira à tirer une empreinte légère qui sera collée sur la coque à l'envers.
A droite, la quille creuse est stratifiée en place, avec de forts tissus
qui partent en dégressif sur une large zone des fonds.
Après le retournement, même strat côté intérieur, puis la quille est remplie de plomb.
On obtient une quille très robuste, parfaitement solidaire des fonds,
qui sont ainsi extrèmement renforcés, sans risques de fuites ou de corrosion future.  | La coque est entièrement, poncée, enduite et reçoit ses couches d'apprêt quand elle est encore à l'envers. Ensuite seulement, elle est retournée à l'endroit, calée de niveau sur sa quille pour la suite des travaux. |
Présentation des safrans en cours de fabrication pour valider la géométrie. Le moteur également est mis en place pour vérifier le relevage par basculement (la chaise est fixe). Le demi-puit est prévu suffisamment large pour bien braquer le hors-bord (bien utile lors des manoeuvres). |  |
Finitions intérieures : quand on peut, comme ici, les faire avant le pontage complet,
c'est nettement plus facile et agréable !
Les strats époxy du pont, du roof et du cockpit sont faites.
Par dessus, on voit les enduits époxy après ponçage.
Peinture de coque au pistolet sur l'apprêt époxy finement poncé.
La phase préalable de masquage et camouflages divers est en fait bien plus longue que la phase de peinture elle-même.
Fabrication des mats autoporteurs à partir de tubes industriels en carbone.
Le grand jour est arrivé ! ! ! En route pour la grue et la mise à l'eau. Détail très pratique avec ce type de mats carbone : Le grand mat se sépare en deux morceaux pour le transport. Ainsi tout le gréement se loge très facilement sur le chassis de la remorque routière, sans dépasser. |  |

Volume, clarté, 1,75 cm de h.s.b., un grand lit transversal sous le bridge-deck,
de nombreux rangements, les aménagements offrent le nécessaire pour de longues croisières côtières.

Vue sur le cockpit, avec sa descente et son grand bridge-deck bien abrités.
On y voit également le hors-bord simplement basculé, avec son embase et son hélice parfaitement dégagées de l'eau entre les deux safrans relevables.
Absolument toutes les manoeuvres reviennent au cockpit, inutile de le quitter en navigation.
Ce type de gréement original, mis au point depuis de longues années par Gilles Montaubin,
est vraiment bluffant de simplicité et de facilité dans les manoeuvres.
 | Et en plus, ça marche fort ! |
Un échouage tranquille dans la vase. |  |
Ou alors sur le sable, bien stable sur ses petites béquilles télescopiques.
Sous voiles au près serré.
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